Startups à suivre – Emotibot, MEITU et Red

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Emotibot veut aider les chatbots à savoir ce que vous ressentez

Fondée en 2015 à Shanghai par l’ancien directeur de l’ingénierie de Microsoft, Kenny Chien, Emotibot conçoit et développe des systèmes d’intelligence émotionnelle pour les robots. La startup s’est donnée pour mission de développer la première technologie d’intelligence artificielle capable de reconnaître les émotions d’une personne grâce à la reconnaissance faciale et vocale ainsi qu’à l’analyse textuelle.

La technologie mise au point par Kenny Chien et son équipe permet d’avoir des conversations humanisées grâce à un bot. L’ingénieur aime comparer Emotibot avec l’assistant virtuel d’Amazon, Alexa, mais en chinois. Ces solutions peuvent être intégrées à des appareils mobiles, des haut-parleurs, des maisons, des automobiles, des portables et des casques d’écoute.

« Nous voulons que les robots apportent de la valeur dans votre vie », dit Kenny. « Puisque la vie humaine se compose de la vie personnelle et de sa consommation, nous avons décidé de nous concentrer sur leur consommation d’abord. Nous devons comprendre ce dont une personne a besoin. « 

Le but de Emotibot est de devenir auto-évolutif et capable de ressentir des émotions, à l’instar du robot Samantha dans le film de Spike Jonze, Her qui a inspiré Kenny Chien.

Actuellement, Emotibot est utilisé par des clients tels que Ctrip, JD Finance, China Minsheng Bank, China Mobile, Vipshop et iQiyi pour leurs chatbots de service à la clientèle afin de montrer à leurs consommateurs qu’ils se soucient de leurs émotions. La société vient seulement de commencer à commercialiser sa solution (seulement disponible en chinois, le développement dans d’autres langues est à l’ordre du jour) et a déclaré qu’elle prévoyait des dizaines de millions de ventes RMB d’ici fin 2017.

En plus de donner la possibilité de déléguer le service clientèle à des bots humanisés, EmotiBot rend donc possible pour une machine de discerner l’intention,  le sens et l’émotion d’un consommateur. Et la startup ne semble pas avoir décidé de s’arrêter là !

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MEITU règne en maître sur son écosystème de beauté mobile

Avec un tel succès, pas étonnant que l’entreprise ait levé plus de 360 millions de dollars et que sa valorisation soit de 6,4 milliards de dollars. Meitu figure parmis les  10 startups les plus prestigieuses de toute la Chine et a des ambitions mondiales. La jeune pousse a décidé de se concentrer sur le développement de ses capacités techniques et sa base d’utilisateurs mondiale afin de continuer d’améliorer son écosystème de beauté mobile où les utilisateurs peuvent découvrir, expérimenter, créer et partager de nouveaux looks – directement à partir de leurs smartphones.

Avec plus de 900 employés répartis entre la Chine, Santa Monica et Palo Alto en Californie, et bientôt en Amérique latine, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie-Pacifique, Meitu semble bien partie pour conquérir le monde ! À quand l’intégration de recommandations personnalisées de maquillage adaptées à chacun ?

 

Red – Xiaohongshu – le réseau social pour découvrir des produits internationaux qui fait fureur

Fondée en 2013, la startup originaire de Shanghai a débuté sa fulgurante ascension en aidant les voyageurs à rédiger une liste de shopping avant de partir sillonner le reste du monde. Depuis, RED ou de son nom chinois Xiaohongshu (qui signifie “petit livre rouge”) a créé une plateforme pour les passionnés de mode et shopping qui veulent se renseigner ou acheter des produits internationaux, sans pour autant partir en expédition. Le but est d’aider cette communauté à acheter des produits de marque à prix réduit en provenance d’outre-mer.

Les utilisateurs peuvent faire des recommandations et partager les bons plans pour des voyages ou des objets qu’ils apprécient et/ou qu’ils ont acheté sur le site. La plateforme permet aussi de parcourir les listes des marques les plus populaires par catégorie et, comme sur Pinterest, l’utilisateur peut épingler ses produits préférés. RED Xiaohongshu a réussi à monétiser ce service en commercialisant les produits partagés par la communauté ; principalement des cosmétiques, de la nourriture, des produits d’entretien, de l’électroménager et électronique, des articles de mode…

Cette application d’aide au shopping de produits internationaux permettant aux consommateurs Chinois d’examiner les marchandises achetées à l’étranger est la porte d’entrée pour atteindre les femmes chinoises âgées de moins de 30 ans. “Le petit livre rouge” illustre à quel point l’expansion d’une startup peut être rapide en Chine : en seulement deux ans, la plateforme compte 15 millions de consommateurs et 200 millions de dollars de ventes annuelles de marchandises. Red est aujourd’hui estimée à 1 milliard de dollars et a déjà levé 120 millions de dollars auprès d’investisseurs tels que Tencent, ZhenFund, GGV Capital et GSR.

 

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