La nouvelle était très attendue par l’ensemble des commerçants de France. Le 2 juin, le gouvernement a officiellement annoncé, le report de 3 semaines de la date de début des soldes. Les soldes d’été démarreront donc le 15 juillet, pour une durée inchangée de quatre semaines.
Dès le début du mois de mai, le gouvernement laissait entendre la nécessité de reporter les soldes initialement prévues le 24 juin.
Alors que de nombreuses organisations professionnelles, dont la FEVAD, plaidaient pour un report limité à début juillet, d’autres au contraire réclamaient un report au plus tôt au 22 juillet (Confédération des commerçants de France) et pour certaines au 19 août (Fédération nationale de l’habillement), au nom de la défense des intérêts des petits commerçants.
Après plusieurs semaines d’hésitations, le Ministre de l’économie a finalement tranché pour le 15 juillet. Cette décision a été présentée comme une mesure « d’efficacité économique et de justice » afin « d’aider les petits commerçants à écouler une partie de leur stock au juste prix avant de débuter les rabais ».
L’efficacité économique de cette mesure reste à démontrer. D’autant que la veille de cette annonce, et face à un recul sans précédent de la consommation, la Ministre du travail lançait un appel aux Français les invitant à consommer davantage afin de relancer l’économie. Pas sûr que ce report des soldes constitue le meilleur moyen d’atteindre cet objectif. Quant à l’équité de traitement, cette date risque de priver les commerces physiques situés dans les zones moins fréquentées après le 14 juillet de la possibilité d’écouler les invendus en vue de la mise en place de la nouvelle collection.
Il y a cependant un point sur lequel tout le monde du commerce s’accordera, il était urgent que la date soit annoncée afin de permettre aux commerçants de s’organiser pour ce grand rendez-vous annuel avec les consommateurs.