3 questions à Alexandre Lavallée, Branding Specialist Google
À l’occasion d’un atelier co-présenté par Ads-Up et Google à la FEVAD, Alexandre Lavallée, Branding Specialist Google, a partagé sur l’évolution du contenu vidéo de YouTube et l’exploitation de la vidéo à des fins marketing.
1) Alexandre, pouvez-vous vous présenter et nous raconter votre parcours jusqu’à Google ?
Après 3 ans sur les rangs de l’ESCP, j’ai commencé à travailler chez Ubisoft en tant que product manager assistant. J’avais pour mission de créer notamment les bandes-annonces de nos futurs jeux vidéos afin d’accompagner les sorties médiatiques. Deux ans après, j’ai rejoint Google, boîte dans laquelle je rêvais de travailler depuis longtemps déjà, où je m’occupe désormais d’accompagner Ad’s up, une de nos agences partenaires française sur la partie publicitaire, avec une spécialisation sur la publicité vidéo via YouTube. Je m’étais découvert une passion pour tout ce qui était digital et technologie depuis longtemps, et j’avais un vrai attachement pour YouTube que j’utilise beaucoup depuis l’adolescence (apprentissage du piano…).
2) Qu’est ce qui influence à l’achat un consommateur de vidéos ?
On dégage 4 facteurs qui permettent de transformer les visionneurs en acheteurs :
– La qualité de la vidéo
– Le caractère adapté et ciblé du message publicitaire
– L’authenticité
– Les formats qui poussent à l’action
Il faut vraiment bien définir sa stratégie d’audience sur la base de leur intention avec des outils publicitaires YouTube dédiés comme TrueView For Action. Par exemple pour un retailer de produits de beauté, il peut choisir de cibler les femmes qui ont montré un intérêt dans les dernières 48h pour un produit de beauté.
3) Quelles sont les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour un retailer ?
La première difficulté est de capter et comprendre l’intention d’achat qui peut être très volatile. Heureusement YouTube est la plateforme ou l’attention de l’audience est la plus forte. Il y a 2 bonnes pratiques à mettre en œuvre :
- Il faut en premier lieu bien penser qu’une partie du trafic vidéo est faite sur mobile, donc cela nécessite des créas différentes de ce qu’on peut voir à la TV. La créa vidéo doit être adaptée pour l’écran d’un smartphone, dynamique, avec des couleurs vives, les textes plus gros.
- Aussi il faut être clair dans l’incitation à l’action : mettre l’offre en avant dès le début et la répéter – guider le consommateur vers l’action qu’on veut lui faire effectuer avec des incitations claires à agir tout au long de la vidéo.»