Ecommerce Europe s’est penché sur l’impact du Covid-19 sur le secteur du e-commerce en Europe, à travers une nouvelle étude réalisée dans 13 pays et dont les résultats viennent tout juste d’être publiés. Réalisée auprès des Associations nationales membres de l’organisation européenne, dont la FEVAD, cette étude permet, pour la première fois, une analyse comparée de la situation dans les principaux pays européens.
Malgré le confinement généralisé, le e-commerce reste autorisé dans tous les pays
L’étude révèle que le confinement de la population est désormais généralisé à tous les pays étudiés, à l’exception de la Norvège. Il s’accompagne cependant de restrictions de circulation plus ou moins contraignantes selon les Etats. Ainsi, la France, l’Espagne et l’Italie font partie des pays imposant les règles les plus strictes, alors qu’en Allemagne et dans les pays nordiques les mesures de confinement sont moins restrictives.
Autre enseignement de l’étude, les commerces physiques non essentiels sont désormais fermés dans 9 pays sur 13. En revanche, les ventes sur internet restent autorisées dans l’ensemble des pays. Pour autant, seuls 3 pays : l’Autriche, la Belgique et l’Espagne constatent un impact globalement positif du confinement sur les ventes en ligne de produits non alimentaires.
A noter que l’obligation faite aux e-commerçants de faire appel au télétravail chaque fois que cela s’avère possible s’applique dans 6 pays dont la France, l’Italie et l’Espagne. En Allemagne et dans les pays nordiques le travail à distance reste optionnel.
Livraisons perturbées et mesures de soutien
Malgré la poursuite de l’activité, la logistique a souvent du mal à suivre. La quasi-totalité des pays, à l’exception du Danemark, rencontre des difficultés d’approvisionnent où s’attende à en rencontrer. Du côté des livraisons, celles-ci sont aujourd’hui fortement perturbées dans tous les pays à l’exception de la Suisse. L’importance de ces perturbations varie cependant selon les pays. Ainsi, la France compte avec l’Allemagne, l’Italie et la Suède parmi les pays les plus touchés.
Concernant les mesures de soutien aux entreprises, tous les pays ont adopté (ou sont en train d’adopter) des mesures de prise en charge du chômage partiel. A ce stade les Pays Bas et la France font partie des pays assurant la meilleure prise en charge avec respectivement 90% et 84% du salaire mensuel net couvert par l’Etat. En Allemagne, la prise en charge se situe entre 50% et 65% selon les situations.
Enfin, on notera que la France avec la Belgique, l’Espagne et l’Italie sont les 4 seuls pays où le gouvernement a publié un guide de bonnes pratiques à l’attention des professionnels du secteur.
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