Délégué Général, Fevad
Le commerce vocal, ou voice commerce en anglais, permet aux consommateurs de faire des achats en utilisant leur voix, via des assistants vocaux comme Amazon Alexa, Google Assistant ou Siri. Bien que cette technologie soit relativement nouvelle, de nombreuses entreprises du monde entier ont déjà commencé à explorer son potentiel.
Il est facile de comprendre pourquoi des acteurs e-commerce comme Amazon investissent énormément dans cette technologie : le voice commerce représente l’expérience client ultime où les acheteurs peuvent parcourir des produits, ajouter des articles à leur panier et effectuer des transactions, le tout sans jamais quitter leur canapé ou lever le petit doigt.
Si le commerce vocal prend son envol dans certains pays, notamment l’Inde où 28% des acheteurs en ligne l’utilisent, il n’est toujours pas entré dans les usages chez nous.
En investissant massivement dans Alexa, l’objectif d’Amazon était d’en faire un outil d’achat, mais les clients sont encore réticents quand il s’agit de faire confiance à une IA pour dépenser de l’argent sans voir une image ou lire des avis. Nous avons interrogé Thomas Genoux, fondateur de la start-up française de commerce vocal Yelda, pour mieux comprendre ce qui freine l’adoption du commerce vocal en France.
D’après lui, et d’après de nombreux rapports, malgré un démarrage lent, le vocal devrait prendre de plus en plus de place dans l’expérience d’achat des consommateurs dans les années à venir, à toutes les étapes du parcours client. L’accélération des usages de l’IA générative type ChatGPT et l’amélioration de la technologie avec des conversations de plus en plus fluides vont lui permettre de prendre son envol. La tendance est par ailleurs toujours soutenue par des géants tels que Disney et Amazon, qui ont annoncé un nouveau partenariat lors du CES 2023 pour développer de nouvelles expériences vocales, comme vous le lirez dans notre focus.
Bonne lecture !
